Le cocon sémantique est une approche du référencement naturel reposant sur un contenu optimisé intégré dans le maillage stratégique des pages d’un site internet.
Focus sur cette technique SEO (Search Engine Optimisation) efficace pour gagner en visibilité sur les moteurs de recherche mais aussi faciliter la navigation des internautes et attirer plus facilement de futurs clients.
Le référencement naturel est l’art de faire remonter un site internet dans les premières pages d’un moteur de recherche (comprendre Google) suite à la question d’un internaute.
Le but final est bien sûr de devancer la concurrence pour la visibilité et donc d’attirer plus de futurs clients.
Dans l’arsenal des professionnels du SEO, une arme impressionnante a vu le jour il n’y a pas si longtemps : le cocon sémantique.
Pour mieux répondre aux attentes de Google, mais aussi faciliter la navigation, cette technique modernise la façon de structurer les pages d’un site.
Site internet : un plan à revoir
Souvent, le site internet d’une entreprise s’est construit petit à petit. On trouve une page d’accueil, quelques pages annexes (contacts, FAQ, notre histoire, etc.) et les pages présentant des produits ou services présentés en catégories, sous-catégories, etc. Lorsqu’un nouveau produit apparaît, on l’intègre dans sa catégorie. Si on prend un peu de hauteur, ce type de structure de sites internet ressemble à un arbre avec une page principale, quelques grosses branches, puis des rameaux plus petits jusqu’aux feuilles.
Ce plan « classique » a évolué avec la prise en main de Google sur le web, qui a initié une vraie concurrence entre sites internet. Comme le moteur de recherche américain est quasiment le seul qu’utilisent les internautes, ne pas apparaître dans les premiers résultats lors des recherches, c’est pratiquement ne pas exister. Car Google jouit d’une hégémonie presque totale, et faire une recherche en l’utilisant devient le premier geste de la plupart des consommateurs avant d’acheter un bien ou un service, y compris dans des magasins dits « physiques ».
Ainsi est née l’importance d’un bon référencement : être sur la première page des SERP (page de réponses des moteurs de recherche et donc de Google), c’est tout simplement trouver des clients et avoir plus de visibilité que la concurrence.
Or, pour mesurer la pertinence d’un site internet par rapport à la demande d’un internaute, Google se fonde, c’est logique, sur les mots.
L’apparition du siloing
Le moteur de recherche américain fait la part belle aux fameux mots-clés. Ces mots, termes, expressions ou bouts de phrase sont identifiés par les robots d’indexation de Google : plus il y en a, mieux c’est… À condition de ne pas en mettre trop non plus.
Bref, voici venu le temps du siloing.
La structure du site internet va être partagée en silo : des blocs de pages regroupées chacun autour d’un thème ou d’un mot-clé important.
Ainsi, chaque silo possède sa page « maîtresse », ou landing page, souvent la catégorie de biens ou de services, qui oriente le trafic vers la page d’accueil. Sous cette landing page, un réseau de contenus catégorisés, à plusieurs niveaux, qui oriente, concentre le « jus » – comprenez le trafic – sur la page ciblée.
Si vous vendez des engins de déplacement électriques, vous aurez un silo pour les vélos, un autre pour les trottinettes, un pour les gyroroues, etc. Sur chaque page, on retrouve des liens vers les fiches-produits, parfois rassemblées dans des sous-catégories par marques, par spécificités (vélo urbain, VTT, vélo pliant, etc.)
Pour reprendre l’image d’un arbre, nous sommes plus ici sur un rosier grimpant taillé en palissades ou en espalier : une grosse branche courte, quelques branches intermédiaires robustes et une multitude de petites branches sur celles-ci.
Le maillage en silos rencontre aussi ses limites. On peut l’imaginer comme plusieurs sites internet à part, en parallèle, ce qui peut engendrer un souci de taille : si des liens internes ne sont pas soigneusement élaborés entre les silos, les robots de Google, mais aussi les internautes, vont buter dans des « impasses » handicapant la navigation.
Enfin, certaines pages vont tout bonnement échapper à Google.
Pourquoi ?
Parce que les robots ne comprendront pas le rapport entre les deux contenus différents : créer un lien entre une page de trottinette et une page sur les vélos n’apportera pas un cautionnement aveugle de Google. Et c’est là qu’intervient la sémantique.
Le lien physique ne sert à rien s’il n’existe pas une vraie connexion matérialisée par un ou des mots, un vocabulaire, des énoncés partagés par les deux pages, dans ce cas le mode de déplacement, les batteries identiques, etc.
C’est en faisant ce constat que quelques professionnels du référencement naturel, dont Laurent Bourrely, ont « inventé » le cocon sémantique.
Le cocon sémantique : le marketing au service du référencement naturel
Les pratiques des internautes évoluent constamment. Pour acheter un bien, trouver un service, le futur client ne se contente plus d’inscrire « vélo électrique » sur Google : les réponses seront trop nombreuses. De même, les entreprises ont tout intérêt à proposer des contenus additionnels visant à pousser la page des « vélos électriques ».
Dorénavant, l’internaute se sert plutôt de ce que certains appellent les « mots-clés de longue traîne » : des requêtes plus précises (« vélo électrique pour débutants à batterie lithium »). La page des vélos que vous voulez vendre devra aussi être liée : au choix entre un vélo pour hommes, femmes ou enfants, à un contenu sur la batterie à lithium, les différences entre les batteries, comment débuter avec un vélo électrique, etc.
La page du vélo sera appelée « page cible », « mère » ou « pilier », les pages intermédiaires présenteront les différents vélos (enfants, femmes, etc.), nous aurons ensuite les pages produits et les pages « sœurs » (différences entre batteries, comment débuter, comment choisir, quelle distance par jour, etc.)
Chaque page doit ainsi au minimum proposer un lien vers :
- la page d’accueil ou cible, donc celle qui se trouve au-dessus dans l’arborescence,
- la ou les pages complémentaires, ou de même niveau,
- la ou les pages dites « profondes » : qui découlent du produit, présentent une plus-value, des informations complémentaires, etc.
On passe d’une information très hiérarchisée, avec les silos, à des « buissons » de pages, toutes ciblant un article précis, mais aussi plus facilement reliées : la page sur les batteries à lithium fonctionne pour les vélos, les skates, les trottinettes, etc.
Avec des cocons sémantiques, vous avez donc :
- un site qui répond à des questions précises,
- un apport d’informations précieuses pour les internautes,
- ainsi une expérience utilisateur nettement améliorée,
- un maillage interne foisonnant ET logique,
- des mots-clés en nombre important mais savamment distillés,
- et donc un site reconnu comme de qualité supérieure par Google.
Alors, même sur une recherche « généraliste », comme « vélo électrique », votre site montera dans les premières réponses.
Et vous répondrez bien sûr aux requêtes de longue traîne, c’est-à-dire aux personnes cherchant un produit précis. Bref un prospect déjà qualifié, une personne prêt à franchir le cap de l’achat.
C’est la base de l’inbound marketing : répondre aux besoins précis de personas plutôt que de faire une campagne marketing vaste et peu efficace.
Résultat final : vous obtenez un site qui répond non seulement aux volontés de Google en matière de qualité, mais aussi aux besoins de vos clients… Et aux votres : vendre vos produits et devancer la concurrence.
En réalité, le travail en amont de la création de cocons sémantiques est purement du marketing : il faut se mettre à la place du client ou de la personne qui recherche un bien ou un service et comprendre son raisonnement, sa logique.
Comment mettre en place un cocon sémantique
Revoir un site en intégrant le concept de cocons sémantiques représente un travail de longue haleine.
Lister les mots-clés et expressions des futurs clients
Il faut avant tout bien cerner les expressions, mots-clés, phrases dont se servent vos persona : vos clients-cibles. C’est donc avant tout un travail fouillé de marketing intégrant une connaissance approfondie de vos prospects.
Mais aussi nécessitant une bonne connaissance des pratiques des internautes. Un chef d’entreprise ou du service marketing connaît peut-être bien ses clients, mais pas forcément comment ils font une recherche avec Google.
Définir une architecture optimisée
L’arborescence des cocons sémantiques doit être parfaitement maîtrisée. Pages maîtresses, complémentaires, profondes, fiches-produits etc. doivent être reliées entre elles de manière logique mais aussi transversale. Le maillage des pages nécessite un travail ultra-précis non seulement dans sa conception mais aussi dans la réflexion autour des URL.
Proposer des contenus optimisés… mais pas trop
Les pages doivent intégrer les mots-clés recherchés par les internautes, mais de manière optimale. Un contenu présentant trop de mots-clés sera vu par les robots d’indexation comme une pratique douteuse et le site sera pénalisé : il ne sera plus présents dans les SERPs, autant dire qu’il va disparaître aux yeux de Google et des éventuels clients. Cela concerne bien évidemment les textes mais aussi les URL des pages, les balises, les descriptions et noms des photos, vidéos, etc.
Réaliser un cocon sémantique est donc un travail de longue haleine en amont, et sa mise en ligne nécessite aussi une exécution sans faille.
Et comme votre activité mais aussi les recherches des internautes évoluent, il faut bien sûr mettre en place un suivi pour analyser les pages qui fonctionnent et celles qui n’attirent peu ou pas de trafic, et la création périodique de nouveaux contenus.
Les inconvénients d’un cocon sémantique
Une fois mise en place, cette stratégie SEO, si elle a été menée avec rigueur, n’a pas d’inconvénients majeurs. C’est plutôt en amont que des problèmes se posent.
Une mise en œuvre délicate
Vous l’avez compris, mettre en place un cocon sémantique efficace est une opération complexe et prenante.
Une complexité à assumer
Même pour un site de moyenne envergure, la création et la gestion de cocons sémantiques ne s’improvise pas : brainstorming sur les mots-clés, planification, définition précise de la structure, installation et mises à jour, etc. Ce n’est pas pour rien que les entreprises, y compris les TPE-PME, font appel à une aide extérieure. Notre agence de référencement naturel VISICREA est évidemment spécialisée dans cette approche stratégique du SEO. Et contrairement à d’autres professionnels, nous intégrons, à chaque étape du processus, nos clients, leurs besoins, leurs attentes, leurs remarques. C’est notre force et c’est aussi pour cela que nous proposons un premier audit SEO gratuit et personnalisé.
Du temps et des ressources
Si vous avez bien compris ce qu’est un cocon sémantique, vous savez que sa création en amont et mise en place prennent du temps, surtout bien sûr pour un site existant dont le contenu doit être réorganisé. Il faut des compétences en référencement naturel, en rédaction ciblée SEO, en optimisation on-site, en netlinking, etc.
Ces compétences sont rarement présentes dans les entreprises, surtout que suivre une formation ne suffit pas : il faut maintenir une veille technique, entre autres sur les modifications et évolutions des algorithmes de Google et des nouveaux usages du web par les internautes.
Risque de siloing excessif
Mal réalisé, un cocon sémantique peut ressembler à un silo rigide avec un cloisonnement excessif du contenu. Si ce type de structure peut plaire à Google (mais on peut en douter), l’internaute lambda, lui, risque de ne pas s’y retrouver ou de devoir cliquer 15 fois pour obtenir l’information recherchée. Il est essentiel de maintenir un équilibre entre la structure de cocon et une navigation conviviale pour les visiteurs.
Risque de sur-optimisation
La sur-optimisation ou le bourrage de mots-clés est la bête noire de Google depuis plus de 20 ans. Installer des cocons sémantique avec des contenus incluant beaucoup de mots-clés peut passer aux yeux de Google pour une manipulation pure et simple de son algorithme. La sanction dans ce cas-là est sans appel : votre site internet est déclassé, sa visibilité restreinte, bref votre entreprise, pour les moteurs de recherche, n’existe quasiment plus.
Le cocon sémantique ne fait pas tout
S’ils sont des outils SEO super efficaces, il ne suffit pas de structurer son site internet en cocons sémantiques pour, dans certaines niches ou secteurs très concurrentiels, gagner en visibilité.
Comme dans toute stratégie de référencement naturel, il faut soigner le code-source, installer une stratégie de netlinking maîtrisée, assure une qualité irréprochable du contenu.
Pourtant, avec une action de référencement globale et la création d’autres outils efficaces, comme un blog, votre site internet va petit à petit :
- remonter dans les SERPs sur les mots-clés concurrentiels,
- se positionner sur des requêtes de longue traîne,
- vous assurer des visites ciblées indispensables pour vendre vos produits et vos services,
- asseoir votre position dans les premières réponses des moteurs de recherche sur le long terme.
En résumé, le cocon sémantique apparaît comme une pratique de référencement naturel des plus efficaces à l’heure actuelle. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur cette page, nous vous présenterons rapidement les avantages de cette technique SEO pour vos produits et, au final, pour votre chiffre d’affaires.